mardi 20 octobre 2009

Retreat

I can’t escape myself. I have endeavoured with ardent passion and drive to escape society, to escape government, to escape politics, to escape laws, to escape impositions, to escape authority, to escape others' responsibility, to escape others' responsibility, to escape others' responsibility. And all it has left me with is myself. Of course I could not have asked for anything else, but perhaps it is only best to escape from when what you escape to is at least bearable.

jeudi 15 octobre 2009

Inventaires Futiles

J’aime...
Les violettes, le fromage de chèvre avec une confiture d’oignons rouges, le thé menthe,
Les livres anciens, la musique, les musées,
Balzac, Baudelaire, Borges,
Heinz Beanz,
Les chatons, les chevaux, la lumière,
Le Cauchemar d’Henry Fuseli,
Truffaut, Godard, Rohmer,
Voyager, penser, dormir dehors,
Les écharpes, les papeteries, les chapeaux cosaques,
Le siècle des lumières et les costumes du ballet,
Faire des listes,
Le miel, la poésie et la couleur verte.

Je n’aime pas…
Prendre les décisions,
Les grands barrages et autres structures énormes,
Les buses, la technologie, les prisons,
Les chiens, la clarté , les postmodernistes,
Les comiques et la comédie moderne,
T.S. Eliot,
Les gens qui sont amorphes,
Avoir soif, avoir peur, avoir mal aux dents.

mercredi 7 octobre 2009

A new concept in airplanes

I am obsessed with Jefferson Airplane. Not that I really know anything about them. Having fallen in love with this video,



I traded £6.99 with iTunes for The Essential Jefferson Airplane, thirty two delicious, liberating, just lovely songs. I advise you to do the same.

Tomorrow I will be writing Barthes style Inventaires Futiles.

mardi 6 octobre 2009



Please do read this book, it is most satisfying.

Les besoins les plus bases apportent les plaisirs les plus belles.
Ne gaspillez pas votre jeunesse.

lundi 5 octobre 2009

Et toi?

Le ciel est par dessus.... (1881)

Le ciel est, par-dessus le toit,
Si beau, si calme!
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte,
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit,
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là,
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

-Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse?

Paul Verlaine